Un arbre avec la neige dedans
Comme né d’un jeu d’enfants trop grands
Ils dansent pour oublier le temps
Sorciers, pêcheresses de nos grands-mères,
Les parasolitaires à terre s’égayent.
Ils sont un rêve tant les soleils
Malins leur taquinent les oreilles
D’épopées aux mondes sans sommeil
Refrains de notre vieux Merlin,
Le parasolitaire à terre un brin.
Et dans leur manteau de chagrin
Ces cœurs perdus viennent au matin
Vider la corbeille du festin
Cimetière d’un imaginaire
Pour parasolitaire à verres de vin.
Ces erres assoiffés de lumière
S’éveillent mais la lune ensommeille
Avec elle sirènes et lutins
Malandrins fiers mais incertains
Du parasolitaire à terre si loin.
Tout ça pour une bande de copains
Qui supplient d’arrêter le temps
Pour voir si toutes leurs merveilles
Suffiraient à rendre l’éveil
Au parasolitaire à terre d’avant.
Puis le soir, tristes, ils sont rentrés
Leur mémoire désormais marquée
Par la douceur d’une liberté,
Chanson, tentative guérison,
Tout ça pour une sortie de prison
En parasolitaire à terre de con.
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